logo

La génération des Wakandas

Quelque chose se cache derrière leurs maquillages et habits sexy, une énergie féminine qui se dégage de leurs fortes poitrines, le contraire de leurs voix tantôt masculines tantôt innocentes, elles maîtrisent leurs hormones, ayant touché la quarantaine, voilà le profil d’une femme Wakanda. Je sais maintenant pourquoi les femme deviennent féministes non pas par solidarité mais par exemplarité. Ne pas céder à l’autodestruction, la prostitution ou à la dépression. Se positionner par rapport à la gente masculine pour ne plus se faire avoir par les sentiments, elles sont des dures à cuire tout sauf sexy disent-ils mais ce sont souvent celles qui savent le plus faire semblant qui sont les plus dangereuses et les hommes les adorent.

“Toutes les mamans solos sont des futures reines” je sous-entend qu’il y a un avant puis un après. Passer de la position de victime à celle qui commande comment ça se passera.

J’ai eu la chance de tomber sur une vidéo de cette femme aux yeux en amande et aux cheveux noirs dignes d’une princesse orientale, ses paroles sont tellement à l’opposé de son sourire exotique et naïf, elle réfléchit stratégiquement.

Elle a pitié de ces femmes vraiment naïves qui restent à la maison pendant qu’elles se font tromper, je me pose la question, qui sont ces hommes qui dépensent leur argent sur les étrangères qui leur chuchotent ce qu’ils veulent bien entendre? Elle insiste: les hommes aiment bien cela, s’occuper des femmes, les femmes auraient intérêt à laisser l’homme faire. Mon cœur déchante de découvrir ce que la souffrance peut faire faire, je sais que c’est un cadeau qu’elle nous fait de se livrer, je ne peux pas la juger car cela peut arriver à tout le monde. Ne plus être une victime mais une coupable qui dépouille les hommes avec ses mouvements de jambes ou de hanches, elle ne dit pas exactement ce qu’elle fait avec eux, en tous cas j’ai une idée.

Un monde binaire fait de gens tellement différents, je comprends pourquoi quand je mets du rouge à lèvres j’attire autant de questionnements dans les regards de mes amis les autochtones. Ils se méfient de l’étranger encore plus, une bouche d’ange mais prête à croquer, avec ce langage universel qu’on appelle ‘la séduction’.

Tout le monde se méfie de tout le monde. Plus personne ne croit en l’amour, c’est ringard, c’est tellement ennuyeux et surtout ça demande trop d’efforts alors qu’on peut vivre librement. Dire qu’on veut aimer c’est comme faire une blague de nos jours. Mon sanglot s’étouffe tout seul, je ne sais pas si je dois pleurer ou me lever et danser de joie que je suis une femme libre.

Pourquoi suis-je dans ce pays ? Non, dans ce monde! Et là, la réalité me rapelle que même au Sud là-bas, j’y ai vu ces regards tantôt désespérés, tantôt désinvolte, dans les yeux des hommes et des femmes, ils veulent prendre le risque, tout risque, qu’on les laisse tranquille il y a de l’argent à se faire ou du plaisir à revendre.

Je pense et je regarde autour de moi et je ne vois pas d’homme que je pourrai appeler un bon futur mari, les femmes ont des problèmes partout. Alors je me résous à parler aux filles qui ont tout le temps à tuer. Ou dirais-je que j’hurle. Pour qu’elles entendent, pour qu’elles ne tombent jamais entre les mains de ces loups qui s’ignorent et devenir à leur tour des louves aux regards qui s’arrêtent dans la nuit, consommatrices de la drogue de fréquenter les hommes (comme elle le dit avec ses propres mots), jouer aux jeux d’adultes, et oublier qu’ils finiront vieux et indésirables, avec pleins d’histoires de cul à raconter aux passants.

Aucune femme ne meurt innocente, personne ne devrait condamner une femme debout, qui paie son loyer, la nourriture et l’école pour ses enfants dans un pays capitaliste, qu’espéraient-elles? Qu’elles allaient se laisser mourir de leurs blessures et être jetées aux oubliettes? C’est comme les enfants du divorce marchent beaux et résilients, c’est souvent dans leur tombe qu’elles emportent leur solitude, les raisons du pourquoi ils ont décidé de rester seuls et vivre un imaginaire d’aventures qui finissent bien.
Comment expliquer que quelqu’un qui est capable de réfléchir puisse s’infliger autant de mal ?
Ça y est je tombe dans le jugement, mais je ne peux pas cesser d’essayer de comprendre, il ne veut pas avoir mal et alors il fait les choses mal. Je ne peux qu’espérer que les filles vont savoir mettre des remparts contre ces opportunités ou opportunistes qui rentrent et quittent leurs vies en ayant fait des dégâts pour avoir un semblant d’une belle vie. Des âmes sœurs qui se sont rencontrées dans la pathologie, mais sans l’humilité de vouloir changer. On ne peut pas tout contrôler, mais on peut croire encore plus fort pour que l’amour règne et que les rêves se réalisent. 

Leave a Comment

Your email address will not be published. Required fields are marked *